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Deux accords pour de nouvelles stations solaires

 

Deux accords portant sur la création de deux stations de production d’électricité à partir de l’énergie solaire à Sidi Bouzid et Tozeur, ont été conclus, ce mercredi, au palais de la Kasbah, entre le gouvernement tunisien et les fournisseurs de solutions d’énergie renouvelable norvégien et japonais «Scatec» et «Aeolus», a rapporté l'agence Tunis Afrique Presse (TAP).

Ces accords ont été signés par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Chiboub, le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili, du côté tunisien et les représentants de la Norvège et du Japon, ainsi que les directeurs exécutifs des deux compagnies de ces pays, ayant remporté l’appel d’offres relatif à la réalisation de ces parcs solaires.

La pose de la première pierre de la construction de ces stations aura lieu demain jeudi, alors que leur entrée en exploitation est prévue pour 2025. Les deux stations sont dotées d’une capacité de production d’électricité de 50 mégawatts chacune, moyennant un coût global de 79 millions d’euros (l’équivalent de 260,7 millions de dinars).

Le Secrétaire d'État chargé de la transition énergétique, Wael Chouchane a déclaré, à cette occasion, que la signature de ces accords est le fruit d’efforts déployés par différents intervenants, pendant plusieurs années marquées par de multiples défis dont le Covid-19 et la guerre en Ukraine.

Et de souligner que la transition énergétique demeure une priorité, la Tunisie a mis en place une stratégie qui ambitionne d'atteindre 35% de production d'électricité à partir d'énergies renouvelables d'ici 2030  et 50% à l’horizon 2050. Le pays prévoit, aussi, de réduire de 46 % son intensité carbone.

Le secrétaire d’Etat a, également, fait savoir que 3 appels d’offres ont été lancés pour l’installation de 1700 mégawatts dans le cadre de concessions pour la période 2024-2027. "Le taux d’intégration des énergies renouvelables a atteint 5,6% à fin juin 2024. Le retard enregistré en matière d’adoption des énergies renouvelables pourrait être rattrapé pour atteindre un taux d’intégration de 35% à l’horizon 2030", d'après la TAP.